Une thérapie qui se concentre sur le présent
La thérapie stratégique brève est une alternative aux thérapies longues, qui se concentre sur le problème au moment PRESENT. Nous ne cherchons pas à expliquer longuement POURQUOI le problème est apparu en allant chercher les causes dans le passé, mais nous nous concentrons sur COMMENT faire pour en sortir, et faire en sorte que ça ne recommence plus.
Une thérapie orientée « solutions »
La thérapie brève systémique et stratégique est un modèle thérapeutique dont le but est de trouver la solution à un problème.
C’est une thérapie dite « stratégique », car nous allons interroger les solutions qui ont été tentées et qui n’ont pas fonctionné.
C’est une thérapie dite « systémique » car nous considérons la personne qui vit la situation difficile dans son environnement (famille, couple, travail, école…) et nous analysons comment le système peut avoir une influence sur le problème. C’est une thérapie donc particulièrement adaptée à tous les problèmes relationnels.
Une thérapie « rapide » ou dite, brève
La thérapie brève est efficace rapidement, même si le problème existe depuis longtemps. En s’intéressant à ce qui ce passe ici et maintenant, et en rendant le patient acteur, la thérapie brève systémique et stratégique peut soulager rapidement et durablement la souffrance de toute personne confrontée à un problème (10 séances maximum).
Une thérapie pragmatique et active
Difficultés relationnelles ou de couple, dépression, troubles anxieux, stress au travail : la thérapie brève permet l’arrêt de la souffrance en apportant des changements au système d’interactions humaines qui crée le problème. Elle place le patient comme acteur du changement ici et maintenant, mais aussi dans la durée
Une thérapie reconnue depuis plus de 50 ans
La thérapie stratégique brève est née du Mental Research Institute (MRI) de Palo Alto dans les années 1950. Elle a été empiriquement et scientifiquement validée (Nardone, 2015; Pietrabissa, Gibson, 2015; Nardone, Salvini, 2014; Castelnuovo et.Al.2011; Watzlawick, 2007). Ce modèle thérapeutique n’est pas un « truc » en plus dans la paysage de la psychologie. Les recherches à Palo Alto ont permis de démontrer que tout était interactionnel dans les relations humaines. Ainsi, il est essentiel de considérer le contexte dans lequel le problème s’exprime, de même que ce qui a été tenté pour le résoudre. Il paraît en effet plus logique de chercher à modifier la relation entre la personne et le monde, ou entre la personne et elle-même, plutôt que de vouloir changer son identité.
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